Une journée à Sossusvlei, carnet de route.
A l’aube, je prends la route vers Sossusvlei. Sur le long trajet menant au site emblématique de la Namibie, le paysage se dépouille et une tempête de sable commence à voiler l’horizon. L’ambiance devient apocalyptique, et je suis émerveillée par cette lumière, ce contraste et ces couleurs qui se détachent du panorama. Quelques arbres isolés paraissent abandonnés. Je croise des véhicules de touristes, qui rebroussent chemin, de peur de perdre leur journée. J’emballe mon appareil photo dans un sachet en plastique que j’espère hermétique. Arrivée sur un parking aux allures fantomatiques, il faut me frayer un passage à travers le vent et le sable pour trouver les locaux, et programmer la visite. La tempête s’estompe à mesure que je marche vers le site de Deadvlei. « Le Marais Mort » apparaît enfin devant moi.
J’ai voulu capturer les différentes facettes de ce territoire singulier qu’est Sossusvlei, dans le désert du Namib. Ce mélange de sable rouge, de sel et d’argile blanche, est unique au monde. La proximité avec la mer permet aux dunes d’avoir assez d’humidité pour permettre à quelques espèces d’arbres et d’animaux de s’y installer, tels que les acacias et les oryx. A Deadvlei, les arbres qui avaient réussis à s’installer se sont fait piéger par les dunes voisines et sont morts assoiffés il y a près de 900 ans. Ce que j’ai trouvé fascinant, c’est cette sensation d’être « hors du temps » et l’impression d’immobilité qui s’en dégage. Les arbres solitaires accrochent le regard immédiatement et suscitent à la fois le désespoir et la persévérance. Les couleurs complémentaires, la géométrie et le minimalisme des lieux, mettent en valeur ce paysage aussi célèbre que difficile d’accès.
Juin 2019.
A l’aube, je prends la route vers Sossusvlei. Sur le long trajet menant au site emblématique de la Namibie, le paysage se dépouille et une tempête de sable commence à voiler l’horizon. L’ambiance devient apocalyptique, et je suis émerveillée par cette lumière, ce contraste et ces couleurs qui se détachent du panorama. Quelques arbres isolés paraissent abandonnés. Je croise des véhicules de touristes, qui rebroussent chemin, de peur de perdre leur journée. J’emballe mon appareil photo dans un sachet en plastique que j’espère hermétique. Arrivée sur un parking aux allures fantomatiques, il faut me frayer un passage à travers le vent et le sable pour trouver les locaux, et programmer la visite. La tempête s’estompe à mesure que je marche vers le site de Deadvlei. « Le Marais Mort » apparaît enfin devant moi.
J’ai voulu capturer les différentes facettes de ce territoire singulier qu’est Sossusvlei, dans le désert du Namib. Ce mélange de sable rouge, de sel et d’argile blanche, est unique au monde. La proximité avec la mer permet aux dunes d’avoir assez d’humidité pour permettre à quelques espèces d’arbres et d’animaux de s’y installer, tels que les acacias et les oryx. A Deadvlei, les arbres qui avaient réussis à s’installer se sont fait piéger par les dunes voisines et sont morts assoiffés il y a près de 900 ans. Ce que j’ai trouvé fascinant, c’est cette sensation d’être « hors du temps » et l’impression d’immobilité qui s’en dégage. Les arbres solitaires accrochent le regard immédiatement et suscitent à la fois le désespoir et la persévérance. Les couleurs complémentaires, la géométrie et le minimalisme des lieux, mettent en valeur ce paysage aussi célèbre que difficile d’accès.
Juin 2019.
Clara Pauthier