J’ai porté mon regard sur les plages de mon enfance, la Côte d’azur et sa fureur d'été, les corps huilés et tatoués, la ferveur des instants voués à s'éclabousser, sauter, patauger.
Ces microcosme saisonniers expriment des façons de vivre et sont des lieux rêvés pour observer les comportements, la fantaisie, les habitudes mais aussi l’humeur d’une société.
Photographier la plage, c'est partager soudain l'intimité d'une société, ses rituels estivaux. Chacun crée son périmètre d'espace vital qu'il agence à son goût, qu'il investi de sa culture, ses habitudes, ses manies.
De Beaulieu sur mer à Cannes la Croisette, noms porteurs d'un imaginaire collectif évoquant tout aussi bien la Jet Set que le tourisme de masse, se croisent et se mêlent toutes les couches de la société. Ici, durant les mois d'Aout et de juillet, tous se partagent quelques centimètres carré de sable ou de galets.
J’ai observé la plage comme une représentation théâtrale, saisi chaque photo comme un tableau, chacune d’elles raconte sa propre histoire.
Laurence Kourcia
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